lundi 27 février 2012

Voeckler et l'histoire de la bordure des Raleigh (2)


Thomas Voeckler (France / Europcar) : " Bernard Hinault, j'adore. [...] J'aime quand il parle, ses grandes sorties pleines d'excès, c'est génial. C'est ce qu'il faut prendre chez lui et pas son mauvais côté, quand il dit que les coureurs français d'aujourd'hui ne s'entraînent pas assez. Faut laisser dire et profiter du bonhomme. L'histoire de la bordure des Raleigh [sur le Tour de France 1978], quand Hinault remonte tous les mecs un par un en les traitant d'enculés, elle m'éclate. Parce que c'est  impensable de nos jours, un truc comme ça, ça roule trop vite et, au niveau personnalité, je crois que pas un des coureurs actuels ne serait capable de faire ça. C'était une autre époque, il y avait des patrons dans le peloton, c'en était un. "


Propos recueillis par Dominique Issartel / L'Equipe, lundi 27 février 2012

mercredi 22 février 2012

Andy Schleck ne confond pas objectif et obsession


Andy Schleck (Luxembourg / RadioShack - Nissan) [vainqueur du Tour de France 2010, deuxième des éditions 2009 et 2011] : " Le plus dur à gérer pour un coureur, c'est le stress. Je veux en avoir le moins possible jusqu'au départ du Tour. Je vais vraiment me focaliser là-dessus et faire le reste sans pression. Les classiques, c'est un objectif, mais pas une obsession. L'obsession, c'est le Tour. "


Propos recueillis par Ghislaine Mouline / L'Equipe, mercredi 22 février 2012

lundi 20 février 2012

Qui est Jonathan Tiernan-Locke ?


Jonathan Tiernan-Locke (Royaume-Uni / Endura) [vainqueur, en huit jours, du Tour Méditerranéen et du Tour du Haut Var] : " J'ai arrêté le vélo pendant trois ans à cause d'une mononucléose. Je suis retourné à l'université, j'ai bossé aussi dans le magasin de cycles d'un copain et je fréquentais les discothèques. Puis j'ai repris à un petit niveau, j'ai gagné des courses, j'ai perdu du poids, six ou sept kilos... "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, lundi 20 février 2012

dimanche 19 février 2012

Tony Martin laisse passer... un chien et Bradley Wiggins

Tony Martin (Allemagne / Omega Pharma - Quick Step) [2e du Tour d'Algarve à 37 secondes de Richie Porte et (seulement) 2e du contre-la-montre de 28,5 km à... 73 centièmes de seconde de Bradley Wiggins] :  Ich bin mit meiner Leistung zufrieden, auch wenn ich in zwei Kurven kleinere Fehler gemacht hatte, was mich etwas aus dem Rhythmus gebracht hat. Circa fünf Kilometer vor dem Ziel ist dann auch noch ein Hund vor mir über die Straße gerannt, ich hatte Angst und habe aufgehört zu treten. Aber das kann jedem passieren, ich kann mich also nicht beschweren . " [" Je suis content de ma performance, même si j'ai commis des petites fautes dans deux virages, ce qui m'a fait perdre un peu le rythme. Et à environ cinq kilomètres de l'arrivée, un chien a traversé la route devant moi. J'ai eu peur et j'ai arrêté de pédaler. Mais je ne peux pas me plaindre, cela peut arriver à tout le monde. "]

Propos recueillis par X / www.rad-net.de, dimanche 19 février 2012

samedi 18 février 2012

Gilbert pense plus au 22 avril qu'au 17 mars


Philippe Gilbert (Belgique / BMC) : " On peut être à cent pour cent pour Milan - San Remo et ne jamais gagner cette classique. A l'inverse, si je suis à cent pour cent à Liège, je suis sûr de jouer la gagne. "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, samedi 18 février 2012

jeudi 16 février 2012

La devise de Cavendish en 2012


Mark Cavendish (Royaume-Uni / Sky) : " I want to do the jersey proud [Je veux rendre mon maillot fier]. Ces cinq bandes veulent dire "Champion-du-monde". Elles représentent le rêve de tout coureur. "


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, jeudi 16 février 2012

mercredi 15 février 2012

Jeannesson a une obsession

Arnold Jeannesson (France / FDJ-BigMat) [15e du Tour de France 2011, pour sa première participation] : " Mon premier objectif cette saison ? Lever les bras ! Je n'ai jamais gagné chez les pros. "


Propos recueillis par Ghislaine Mouline / L'Equipe, mercredi 15 février 2012

samedi 11 février 2012

Démare apprend (très) vite

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [vainqueur, dans un sprint massif, de la 6e et dernière étape du Tour du Qatar] : " En début de semaine, j'avais du mal à frotter, alors que je n'avais jamais rencontré ce problème chez les amateurs. Je craignais la chute. Rouler à soixante kilomètres à l'heure et se toucher des coudes, eh bien, oui, ça fait peur ! "


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, samedi 11 février 2012

vendredi 10 février 2012

"J'attends mon Tour" : de janvier à juillet

PhiLo : " Pendant, c'est souvent très bon, très fort, très beau. Mais avant, l'émotion grandit, le rêve prend forme, l'envie décuple. Que vive l'avant-Tour ! Intensément, au fil de l'actualité et des bons mots du peloton extraits de la presse écrite et électronique. "

mercredi 8 février 2012

Le Cav' in the Sky

Mark Cavendish (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur de la 4e étape du Tour du Qatar] : "Je m'étais fixé la roue de Boonen comme objectif, mais Kruopis est venu frotter un peu sèchement par la droite. J'ai mis un petit coup d'épaule et, après, j'ai fait ce que je sais faire."


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, mercredi 8 février 2012

lundi 6 février 2012

Boonen de retour

Tom Boonen (Belgique / Omega-Quick Step) : "C'était un pur sprint [victorieux, à l'issue de la première étape du Tour du Qatar, dimanche 5 février]. Moi, je n'ai jamais dit que je ne pourrai plus jamais en gagner un comme celui-là. Il me fallait juste un peu de temps."


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, lundi 6 février 2012

Coppel ne se ménage pas

Jérôme Coppel (France / Saur-Sojasun) [premier du contre la montre individuel et du classement général de l'Etoile de Bessèges] : "Je crois qu'on vient de prouver qu'on est collectivement très fort. On sait qu'il faut savoir gagner toutes les courses. On ne fait rien au rabais. J'espère seulement qu'on va être invité au Tour où, pour une nouvelle expérience, tout pourrait vraiment nous sourire."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, lundi 6 février 2012

samedi 4 février 2012

Rolland serein

Pierre Rolland (France / Europcar) : "Je ne suis pas un coureur de début de saison. Mais je suis extrêmement serein. Une victoire [3e étape de l'Etoile de Bessèges, vendredi 3 février] à cette époque de l'année, c'est moins de pression pour l'équipe. Ainsi, Voeckler n'est pas seul pour assumer tout le poids de la saison."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, samedi 4 février 2012

jeudi 2 février 2012

Nouveau sprinteur

Thierry Bricaud (France / directeur sportif de FDJ-BigMat) : "Nacer Bouhanni [vainqueur de la 1ère étape de l'Etoile de Bessèges, mercredi 1er février] est un vrai sprinteur qui n'est pas là  pour se poser des questions. Il sait frotter et passer dans les trous de souris. C'est un coureur sanguin, mais c'est aussi ce qui fait sa force."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, jeudi 2 février 2012

mercredi 1 février 2012

Dumoulin, un tâcheron ?

Samuel Dumoulin (France / Cofidis) [vainqueur du Grand Prix d'Ouverture "La Marseillaise", dimanche 29 janvier] : "Je suis un laborieux, un battant qui n'a pas forcément la classe pour gagner une course avec trois minutes d'avance sur le peloton mais qui gagne tout de même."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, mercredi 1er février 2012

"J'attends mon Tour" aime aussi le Ronde, la Doyenne, le Giro...

PhiLo : " On a tellement aimé ce Tour de France 2011... Thomas, Pierre, Andy, Cadel, Philippe et les autres - quasiment tous les autres cette fois - nous ont emballés, avec un joli papier cadeau et une faveur dorée, de la route du Gois jusqu'aux Champs-Elysées. Alors, la même chose patrons, en juillet prochain ? Avant Liège et le prologue du 30 juin, "J'attends mon Tour" , blog fait des meilleurs propos de coureurs extraits de la presse écrite ou électronique (toujours sourcés avec précision et... déférence), entretient tous les jours l'amour de l'avant-Tour, riche de classiques, semi-classiques, illustres courses à étapes... Toutes celles-ci existent certes par leur Histoire propre, mais aussi, l'esprit de la Grande Boucle étant là, toujours là, parce qu'elles précèdent le sommet de la saison, le point d'orgue, le Graal, le Tour. "