mardi 20 mai 2014

Bouhanni, le petit Tyson

Nacer Bouhanni (France / FDJ.fr) [vainqueur au sprint des 4e, 7e et 10e étapes du Tour d'Italie 2014 et... boxeur à ses heures perdues] : " Dans un sprint comme sur un ring, tout se joue à l'intimidation. Tyson "tuait" ses adversaires du regard. J'ai lu son livre. Avec les gants, c'était un autre homme. Pareil pour moi, à deux cents mètres de la ligne, je ne me reconnais plus. Je n'ai qu'une obsession : gagner. "

Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, mardi 20 mai 2014

lundi 19 mai 2014

Démare 100 % picard

Arnaud Démare (France / FDJ.fr) [premier du classement général final du Tour de Picardie et vainqueur des deuxième et troisième étapes] : " [Dimanche, lors de l'étape Chamouillle - Bray-sur-Somme], c'était du vélo plaisir, sous le soleil. C'était vraiment génial. Je suis passé dans les villages où je gagnais chez les jeunes, à Ham en espoirs, à Moreuil, à Albert en cadets... Plein de souvenirs sont revenus. "

Propos recueillis par Philippe Bouvet L'Equipe, lundi 19 mai 2014

mercredi 14 mai 2014

Bouhanni fascine l'Italie

Nacer Bouhanni (France / FDJ.fr) [vainqueur au sprint de la 4e étape du Tour d'Italie, Giovinazzo-Bari] : " A treize kilomètres de l'arrivée, j'ai crevé de l'avant et ma roue arrière était brisée. J'ai dû attendre la voiture de la FDJ sur le bord de la route. Là, j'ai cru que c'était foutu. Mais je suis reparti, foutu pour foutu, je n'avais plus rien à perdre. Sur le bord de mer, la route n'était plus qu'une patinoire et j'ai failli tomber deux fois. Puis, à trois kilomètres, j'ai déchaussé en évitant un coureur et je suis allé tout droit dans le trottoir. Mais Le Bon était là pour me ramener. [...] C'est vrai, c'était dangereux, mais ça fait partie du métier. Demain, dans la montagne, il y aura la pluie et la neige. Nous les sprinteurs, on prendra plus de risques à l'arrière, à 80 km/h dans les descentes, pour ne pas être éliminés. "

Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, mercredi 14 mai 2014

dimanche 27 avril 2014

Gerrans l'épicier ou Gerrans le tardif

Simon Gerrans (Australie / Orica-GreenEdge) [vainqueur de Milan-San Remo 2012 et de Liège-Bastogne-Liège 2014] : " Depuis que je suis jeune, je rêve de gagner Liège-Bastogne-Liège, et c'est devenu une réalité. J'ai commencé le cyclisme à 17 ans, et Phil Anderson [qui fut, en 1981, le premier Australien à porter le maillot jaune du Tour de France] était mon premier entraîneur. Alors comme j'ai commencé tard, il est logique que je remporte aussi mes plus belles victoires assez tard. "

Propos recueillis par X / Rtbf.be, dimanche 27 avril 2014


Simon Gerrans au départ de l'édition 2012 de la doyenne des classiques, place Saint-Lambert à Liège. Photo PhiLo (photographie libre de droits si elle apparaît avec la mention suivante, "Photo PhiLo / Jattendsmontour.blogspot.fr")

mercredi 23 avril 2014

Andy, c'est stop ou c'est encore ?

Andy Schleck (Luxembourg / Trek Factory Racing) [vainqueur du Tour de France en 2010, deuxième en 2009 et en 2011] : " J'ai donné beaucoup au Tour et je n'ai jamais fait de mal au vélo. Je n'ai jamais fait de conneries, contrairement à d'autres. Le vélo, c'est mon métier et ma passion. Je reste un grand fan de cyclisme. Quand j'ai regardé Milan-San Remo à la télé, je devenais de plus en plus nerveux à l'approche de l'arrivée, mes pulsations montaient, comme si j'étais en course. Après le vélo, une autre vie commencera. Elle sera cool, elle aussi. "

Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, mercredi 23 avril 2014

samedi 12 avril 2014

Le dessus du panier au-dessus des pavés

Fabian Cancellara (Suisse / Trek Factory Racing) [vainqueur de Paris-Roubaix en 2006, 2010 et 2013 ; troisième en 2014] : " La sensation sur les pavés ? Plus tu vas vite, moins ça fait mal. C'est pour ça que tu dois arriver dessus comme dans un sprint. Si tu roules à bloc, tu voles au-dessus des pavés. Sssssioum ! "

Propos recueillis par Henri Seckel / Le Monde, samedi 12 avril 2014

"L'Enfer du Nord" vu par Cancellara

Fabian Cancellara (Suisse / Trek Factory Racing) [vainqueur de Paris-Roubaix en 2006, 2010 et 2013 ; troisième en 2014] : " Paris-Roubaix, c'est une course pour les fous. C'est l'enfer du Nord, vraiment. Une course unique. "

Propos recueillis par Henri Seckel / Le Monde, samedi 12 avril 2014

jeudi 10 avril 2014

"L'Enfer du Nord" vu par Tchmil

Andreï Tchmil (Moldavie) [vainqueur de Paris - Roubaix en 1994] : " Le seul journal occidental qu'on pouvait lire [en URSS], c'était L'Humanité. Quand on voyait les photos de Paris - Roubaix, on avait le sentiment que les coureurs sortaient des champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Cela nous fascinait. Mes images les plus marquantes restent celles de Bernard Hinault en 1981 avec son maillot de champion du monde. "

Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, jeudi 10 avril 2014

lundi 24 février 2014

Bouhanni le réveillé

Nacer Bouhanni (France / FDJ.fr) [champion de France sur route en 2012] : " En sprint, c'est sûr qu'il faut être réveillé ! Cela se joue à une fraction de seconde, il faut être vif. Et avoir du caractère, se faire respecter. Au début, cela n'a pas été facile, il y a eu des tentatives d'intimidation. Il faut l'accepter. Quand on est nouveau, on dérange un peu les grands sprinteurs, il faut faire sa place pour aller frotter. Une fois qu'ils sont habitués à nous voir et qu'on a des résultats, un respect s'installe automatiquement. Mais si on va frotter et qu'on ne gagne pas une course, c'est plus compliqué. "

Propos recueillis par Yohann Hautbois / L'Equipe, lundi 24 février 2014

Bouhanni le travailleur

Nacer Bouhanni (France / FDJ.fr) [champion de France sur route en 2012] : " Je suis un travailleur. Je tiens ça de mon père. Il est chef de chantier en couverture dans le bâtiment, il n'arrête pas. Je le vois tout le temps travailler. Parfois, quand je suis chez moi, j'ai l'impression de ne rien faire quand je roule deux, trois, quatre ou cinq heures. Lui, c'est non-stop. Nous les coureurs, on est des privilégiés, on ne peut pas se permettre de se plaindre. "

Propos recueillis par Yohann Hautbois / L'Equipe, lundi 24 février 2014

mercredi 22 janvier 2014

Pinot et les pavés

Thibaut Pinot (France / FDJ.fr) [10e du Tour de France 2012, 7e du Tour d'Espagne 2013] : " Sur les pavés [lors de la 5e étape Ypres - Arenberg], je vais prendre. Je risque de perdre trente secondes par kilomètre par rapport aux spécialistes. Au total, ça peut aller jusqu'à dix minutes. "

Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, mercredi 22 janvier 2014

Pinot et les descentes

Thibaut Pinot (France / FDJ.fr) [10e du Tour de France 2012, 7e du Tour d'Espagne 2013] : " Je ne sais pas si d'avoir roulé à Magny-Cours ou sur la glace à L'Alpe-d'Huez, au Trophée Andros, va me faire progresser dans les descentes. Mais ça m'a fait prendre confiance en moi, je l'ai constaté ces derniers jours lors d'un stage dans le Var. "

Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, mercredi 22 janvier 2014

jeudi 16 janvier 2014

Voeckler percutant

Thomas Voeckler (France / Team Europcar) [victime d'une fracture de la clavicule en Australie lors d'une sortie d'entraînement] : " Pour la première fois de ma carrière pro, qui a commencé en 2001, j'ai percuté une voiture ! Cinq minutes plus tôt, en passant près d'une plage, je venais de rappeler à mes coéquipiers la chance qu'on avait de faire ce beau métier. "

Propos recueillis par Jean-François Quénet / L'Equipe, jeudi 16 janvier 2014

mercredi 1 janvier 2014

Jattendsmontour, saison III : saison française ?

PhiLo : " Et revoilà J'attends mon Tour ! Troisième saison déjà et toujours de l'enthousiasme, des bons mots, des bonnes petites histoires, des coureurs qui ont le sens de la formule... Pour rappel, ce blog doit tout aux coursiers et à leurs meilleurs propos, extraits de la presse écrite ou électronique (extraits sourcés avec précision et déférence). Alors, que nous réserve 2014 ? Et si la course ne s'arrêtait plus, et si désormais elle surgissait en rase campagne comme en montagne, et si les baroudeurs et les petits futés déprogrammaient les robots, et si la sensation prenait le pas sur la science... Et si franchement les Français... Et si Warren Barguil - je l'aime beaucoup celui-là - réinventait le vélo, et si, pêle-mêle, Bardet, Bouhanni, Coquard, Démare, Geniez, Le Bon, Péraud, Pinot, Vichot, Voeckler et cetera la mettaient au fond devant les meilleurs ! Vive 2014 ! "