lundi 30 avril 2012

Wiggins, admirateur de Simpson (2)

Bradley Wiggins (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur du Tour de Romandie] : " Tom Simpson, en dehors du cyclisme, était un anticonformiste. A l'époque, il n'y avait pas beaucoup de coureurs britanniques en Europe, il était une exception. Il a été champion du monde, mais il a gardé sa "britannicité", ce qui est très difficile quand tu dois partir à l'étranger. Mais lui est resté britannique, avec un chapeau melon et tout ça. J'adore ça. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 30 avril 2012

Wiggins est nostalgique


Bradley Wiggins (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur du Tour de Romandie] : De nombreux jeunes coureurs professionnels ne connaissent pas grand-chose à l'histoire du cyclisme, alors que moi je considère que cela fait partie de ton passage dans ce sport. Mais je suis peut-être trop nostalgique de tout ça. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 30 avril 2012

jeudi 12 avril 2012

Le théorème de Voeckler


Thomas Voeckler (France / Team Europcar) [vainqueur de la Flèche Brabançonne] : Je me suis sorti les tripes pour prendre une minute. Je faisais toutes les bosses à fond comme s'il s'agissait d'attaques. Une minute, c'est un seuil psychologique au-delà duquel, derrière, on commence à courir pour la deuxième place. "


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, jeudi 12 avril 2012

lundi 2 avril 2012

Tony Gallopin, jeune flandrien


Tony Gallopin (France / RadioShack-Nissan) [23 ans ; 24e du Tour des Flandres et quatrième Français] : C'étaient mes premières flandriennes. Le Grand Prix E3 a été très dur, mais j'étais dans le coup. Dans Gand-Wevelgem, ça allait mieux, et ce dimanche, sur la plus belle des classiques, je suis dans le coup. C'est super. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 2 avril 2012

dimanche 1 avril 2012

Jacky Durand, dernier vainqueur français du Ronde


Jacky Durand (France) [vainqueur du Tour des Flandres 1992] : Au départ, je n'aurais pas misé dix francs belges sur moi. J'aurais préféré me payer un café sur la place de Sint-Niklaas. Dans les années 1990, il n'y avait pas beaucoup de Français qui franchissaient la ligne. Alors dompter le Tour des Flandres, cela voulait dire aller au bout... Mon intention, c'était d'anticiper avant le Vieux Quaremont, un peu par précaution pour éviter les bousculades, et puis c'était la condition pour espérer accrocher des roues et finir le Tour des Flandres. Mais je n'avais aucune autre arrière-pensée. Au bout de quarante kilomètres, je suis sorti avec Wegmuller dans la roue et deux autres Belges, Meyvish et Roelandts. Pendant vingt bornes, on a fait un Baracchi avec Wegmuller. Les deux autres ne pouvaient pas trop passer. On était à bloc, comme si l'arrivée était au kilomètre 60, avec quinze ou vingt secondes. Puis le peloton s'est relevé. Je me suis dit que je serai devant au Vieux Quaremont, que l'objectif était atteint... "


Propos recueillis par Philippe Bouvet/ L'Equipe, dimanche 1er avril 2012