"My preparation has been fantastic"

Bradley Wiggins (Grande-Bretagne / Sky) [vainqueur du Critérium du Dauphiné et favori du 99e Tour de France] : " Now that the Dauphiné is finished I can turn my focus to the Tour. I'll take some rest and try to avoid as many people as I can. My preparation has been fantastic. In terms of hard work, as much as could be done has been done. "
[Maintenant que le Dauphiné est terminé, je peux me concentrer sur le Tour. Je vais me reposer et essayer de voir le moins de gens possible. Ma préparation a été fantastique. En termes d'efforts, j'ai donné le maximum.]

Propos recueillis par Brendan Gallagher / The Telegraph (site Internet), dimanche 10 juin 2012

Tony Martin ist zurück (Tony Martin est de retour)

Tony Martin (Allemagne / Omega Pharma - Quick Step) [vainqueur du Tour de Belgique après avoir surclassé ses adversaires lors du contre-la-montre individuel le samedi et maîtrisé l'étape reine dans les Ardennes le dimanche] : " Je suis vraiment très satisfait de ma victoire finale. C'est capital pour ma confiance en vue des grands rendez-vous de l'été. Je fus un temps incertain suite à ma chute [le 11 avril à l'entraînement - avec à la clé une fracture d'une mâchoire et de l'os d'une pommette], mais je sais à présent que je suis prêt. Je suis parfaitement dans les temps pour le Tour de France et les Jeux olympiques. C'est également fantastique pour l'équipe. Omega Pharma - Quick Step est basée en Belgique, c'est pourquoi le Tour de Belgique constituait un véritable objectif pour moi. J'ai eu une excellente équipe à ma disposition. J'ai aussi reçu l'aide aujourd'hui de mon ami André Greipel.Je ferai à mon tour un cadeau plus tard à André. "

Propos recueillis par Bruno Verscheure / sport.be, dimanche 27 mai 2012

Le message d'Hesjedal au pied des Dolomites

Ryder Hesjedal (Canada / Garmin-Barracuda) [vainqueur final du Giro 2012, après avoir bien maîtrisé son sujet dans les Dolomites, notamment dans le Passo dello Stelvio] : " L'altitude ne me fait pas peur et ce n'est pas la façon de courir de mes adversaires ces derniers jours qui peut vraiment m'inquiéter. "


Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, vendredi 25 mai 2012

Six mois de sacrifices, mais pas de triplé "in rosa" pour Basso

Ivan Basso (Italie / Liquigas-Cannondale) [finalement... 5e, seulement, du Tour d'Italie 2012] : " Entre les stages et les courses [depuis début novembre], j'ai dû dormir soixante jours dans mon lit et encore, quand ma fille Domitila est tombée malade, en mars, je suis allé à l'hôtel, à côté de chez moi, pour éviter qu'elle ne me contamine. Alors, croyez-moi, je n'ai vraiment pas fait ces sacrifices pour rien. "

Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, vendredi 25 mai 2012

Arnaud Démare : "Dans ce Giro, je suis devenu un coureur" (3) (fin)

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [abandon lors de la 14e étape du Tour d'Italie, samedi 19 mai, après quatre top 10, dont une quatrième place, lors des sprints massifs] : " A cent kilomètres de l'arrivée [de la 6e étape, Urbino - Porto Sant'Elpidio], je me suis retrouvé dans un groupe de lâchés, avec le stress des délais, je n'avais jamais connu ça. "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, jeudi 17 mai 2012

Arnaud Démare : "Dans ce Giro, je suis devenu un coureur" (2)

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [abandon lors de la 14e étape du Tour d'Italie, samedi 19 mai, après quatre top 10, dont une quatrième place, lors des sprints massifs] : " Le matin au réveil, parfois, je descends l'escalier de l'hôtel pour aller déjeuner, j'ai déjà mal aux jambes, et je me dis que je vais devoir faire six heures de vélo... "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, jeudi 17 mai 2012

Arnaud Démare : "Dans ce Giro, je suis devenu un coureur" (1)

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [abandon lors de la 14e étape du Tour d'Italie, samedi 19 mai, après quatre top 10, dont une quatrième place, lors des sprints massifs] : " J'aurais aimé gagner une étape, mais je ne m'attendais pas à tomber sur des sprinteurs aussi fous, inconséquents, qui prennent des risques insensés et se moquent même de finir au tapis, parce qu'au fond ils sont limités.J'avoue que je m'attendais à plus de professionnalisme. A plus de sévérité aussi. A Horsens, Ferrari aurait dû être exclu du Giro et lourdement sanctionné. "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, jeudi 17 mai 2012

Björn Thurau, fils de Didi

Björn Thurau (France /Team Europcar) [néo-professionnel, fils de Dietrich Thurau] : " Le champion, je ne le connais qu'au travers de photos ou de vidéos... J'ai vu par exemple celle des Mondiaux de Valkenburg, en 1979. Mon père fait deux, Jean-René [Bernaudeau, manager d'Europcar] fait trois. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, lundi 14 mai 2012

Cipollini a dit : "Y a plus de patron "

Mario Cipollini (Italie) [le champion du monde 2002 commente l'écart assassin de Roberto Ferrari dans le sprint final massif de la 3e étape du Tour d'Italie] : " Cavendish aurait dû tirer les oreilles à Ferrari, comme j'ai pu le faire autrefois avec Eisel ou Baffi quand ils m'avaient manqué de respect. Moi, je menaçais d'abord verbalement, puis physiquement. J'étais peut-être un peu trop irascible, mais ça calmait les choses. Cela dit, [...] Cavendish ne peut réclamer du respect que s'il en démontre aux autres. Il devrait le savoir. Le problème, c'est qu'il n'y a plus de patron capable d'imposer des codes de comportement, plus d'équipier comme Panizza, qui allait sermonner celui qui limait d'un peu trop près Saronni, son leader. "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, vendredi 11 mai 2012

"J'attends mon Tour" : les dernières semaines

PhiLo : " Mai... Attendons encore un peu, jusqu'à la Saint-Servais, dernier des saints de glace, et puis faisons ce qui nous plaît : vivre intensément les dernières semaines de l'avant-Tour. Giro, Critérium du Dauphiné, Tour de Suisse, et surtout entraînements, reconnaissances, stages en altitude : si les champions veulent être les héros de juillet, il faudra souffrir en mai et en juin. On attend ici leurs confidences, leurs bons mots, avant qu'ils s'élancent, magnifiés parce que magnifiques, samedi 30 juin, à Liège. "

Qui est Jérôme Gilbert ?

Jérôme Gilbert (Belgique / Accent.jobs-Willems Veranda's) [le frère cadet de Philippe a 28 ans ; il est cycliste professionnel depuis le 1er mai] : " Je travaillais dans un magasin d'électroménager, chez moi, à Remouchamps. Je plaçais des télés. Maintenant, je vais me retrouver dedans. C'est incroyable ! "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, vendredi 4 mai 2012

Pénétration dans l'air : du neuf et du mieux ?

Frédéric Grappe (France / FDJ-BigMat) [chercheur et entraîneur] : " Aujourd'hui, on sait que ce ne sont pas les surfaces lisses qui assurent la meilleure pénétration dans l'air. Donc, on peut essayer de rendre des parties du maillot ou du vélo plus rugueuses. On sait que ça marche, mais on ne maîtrise pas la technologie. Lance Armstrong avait travaillé là-dessus avec Nike, mais c'est resté secret. Cela augmenterait la performance jusqu'à 5 %, ce qui est énorme. "


Propos recueillis par Alexandre Bardot / L'Equipe, mercredi 2 mai 2012

Wiggins, admirateur de Simpson (2)

Bradley Wiggins (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur du Tour de Romandie] : " Tom Simpson, en dehors du cyclisme, était un anticonformiste. A l'époque, il n'y avait pas beaucoup de coureurs britanniques en Europe, il était une exception. Il a été champion du monde, mais il a gardé sa "britannicité", ce qui est très difficile quand tu dois partir à l'étranger. Mais lui est resté britannique, avec un chapeau melon et tout ça. J'adore ça. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 30 avril 2012

Wiggins est nostalgique

Bradley Wiggins (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur du Tour de Romandie] : " De nombreux jeunes coureurs professionnels ne connaissent pas grand-chose à l'histoire du cyclisme, alors que moi je considère que cela fait partie de ton passage dans ce sport. Mais je suis peut-être trop nostalgique de tout ça. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 30 avril 2012

Le théorème de Voeckler

Thomas Voeckler (France / Team Europcar) [vainqueur de la Flèche Brabançonne] : " Je me suis sorti les tripes pour prendre une minute. Je faisais toutes les bosses à fond comme s'il s'agissait d'attaques. Une minute, c'est un seuil psychologique au-delà duquel, derrière, on commence à courir pour la deuxième place. "


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, jeudi 12 avril 2012

Tony Gallopin, jeune flandrien

Tony Gallopin (France / RadioShack-Nissan) [23 ans ; 24e du Tour des Flandres et quatrième Français] : " C'étaient mes premières flandriennes. Le Grand Prix E3 a été très dur, mais j'étais dans le coup. Dans Gand-Wevelgem, ça allait mieux, et ce dimanche, sur la plus belle des classiques, je suis dans le coup. C'est super. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 2 avril 2012

Jacky Durand, dernier vainqueur français du Ronde

Jacky Durand (France) [vainqueur du Tour des Flandres 1992] : " Au départ, je n'aurais pas misé dix francs belges sur moi. J'aurais préféré me payer un café sur la place de Sint-Niklaas. Dans les années 1990, il n'y avait pas beaucoup de Français qui franchissaient la ligne. Alors dompter le Tour des Flandres, cela voulait dire aller au bout... Mon intention, c'était d'anticiper avant le Vieux Quaremont, un peu par précaution pour éviter les bousculades, et puis c'était la condition pour espérer accrocher des roues et finir le Tour des Flandres. Mais je n'avais aucune autre arrière-pensée. Au bout de quarante kilomètres, je suis sorti avec Wegmuller dans la roue et deux autres Belges, Meyvish et Roelandts. Pendant vingt bornes, on a fait un Baracchi avec Wegmuller. Les deux autres ne pouvaient pas trop passer. On était à bloc, comme si l'arrivée était au kilomètre 60, avec quinze ou vingt secondes. Puis le peloton s'est relevé. Je me suis dit que je serai devant au Vieux Quaremont, que l'objectif était atteint... "


Propos recueillis par Philippe Bouvet/ L'Equipe, dimanche 1er avril 2012

Philippe Gilbert a perdu la forme mais garde le sens de l'humour

Philippe Gilbert (Belgique/ BMC Racing) : " [Je vis] très bien [le contraste avec 2011]. Nous ne faisons que du sport, nous sommes payés pour cela et c'est un privilège par rapport à des réalités nettement moins alléchantes du quotidien de chacun. J'ai fait plaisir à mes supporteurs l'année passée et depuis le début de la saison à ceux qui... ne m'aiment pas. "


Propos recueillis par Stéphane Thirion et Sébastien Close / Le Soir, samedi 31 mars 2012

Tchmil et le vrai Ronde

Andreï Tchmil (Belgique) [vainqueur du Tour des Flandres en 2000] : " Le Tour des Flandres sans le mur de Grammont, c'est comme une révolution sans barricades. "


Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, vendredi 30 mars 2012

Björn Leukemans, le jusqu'au-boutiste

Björn Leukemans (Belgique / Vacansoleil-DCM) [34 ans et encore toute sa raison ?] : " Je peux aller très loin dans la douleur. Dans les classiques, quand les bons coureurs attaquent, je préfère mourir sur mon vélo plutôt que d'être lâché. Et si je suis lâché, c'est que je suis au-delà de la limite, à deux doigts de vomir. Je suis allé au plus profond de la souffrance sur l'Amstel, une année. J'étais avec Rebellin, et Boogerd a attaqué dans l'Eyserbosberg. On était à bloc, mais ma chaîne a sauté. Je l'ai remise et j'ai réussi à revenir sur eux. Mais j'avais des crampes dans les bras, je ne voyais que du noir et je perdais de l'urine. Je me suis fait tellement exploser qu'à l'arrivée je ne pouvais plus bouger. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, mercredi 28 mars 2012

Le rêve d'Andy... et Fränk

Fränk Schleck (Luxembourg / RadioShack-Nissan) : " On a toujours débuté le Tour avec deux leaders. Andy et moi, on s'est toujours sacrifiés l'un pour l'autre. L'an dernier, je l'ai fait pour lui le jour où il a gagné au Galibier. C'est une association positive. Pour tous ceux qui la critiquent, je répète qu'être à deux nous rend plus fort. Gagner le Tour c'est son... c'est notre rêve. "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, dimanche 25 mars 2012

Rolland veut ab-so-lu-ment re-com-men-cer

Pierre Rolland (France / Team Europcar) : " J'ai revu plusieurs fois ma victoire à l'Alpe d'Huez. Ce qui domine, c'est une grosse envie de recommencer très vite. C'est comme une drogue. Ce sont des émotions que seul le sport procure. "


Propos recueillis par Lionel Chami / Le Parisien, samedi 24 mars 2012

Un Cannibale à gros coeur

Giancarlo Lavezzaro (Italie) [cardiologue ayant ausculté Eddy Merckx lors du Giro 1968 et cité dans le dernier livre de Daniel Friebe, Eddy Merckx:The Cannibal] : " J'avais décelé une cardiomyopathie hypertrophique non obstructive. Il n'y avait pas de symptôme, mais il existait un vrai risque de mort subite. Avec un tel diagnostic, plus personne n'obtiendrait sa licence aujourd'hui. "


Propos recueillis par X / De Morgen, mercredi 21 mars 2012

Wiggins, admirateur de Simpson (1)

Bradley Wiggins (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur de Paris-Nice] : " Pouvoir mettre mon nom dans ce palmarès, où on peut lire celui de Tom Simpson, le seul et dernier Anglais à avoir gagné Paris-Nice [en 1967], mon idole, le Bobby Moore du cyclisme, est un honneur absolu ! "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 12 mars 2012

La confiance décuplée d'Arnold Jeannesson

Arnold Jeannesson (France / FDJ-BigMat) [6e du classement général et premier français de Paris - Nice] : " La caisse, je l'ai. C'est la quatrième saison au cours de laquelle je vais entamer un grand tour. Maintenant, j'ai du travail spécifique à faire pour corriger quelques lacunes, notamment en contre-la-montre. "


Propos recueillis par Xavier Colombani / www.lequipe.fr, dimanche 11 mars 2012

Hinault voit (encore et toujours) juste

Bernard Hinault (France / Amaury Sport Organisation) [vainqueur du Tour de France en 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985] : " Aujourd’hui [pour la 2e étape de Paris - Nice], je suis curieux de voir ce que va faire Tom Boonen. Il m’a impressionné dans le chrono d’hier ; je l’ai suivi en voiture et il a été extrêmement rapide, même dans la côte qui ne lui convenait pas. En ce moment il y a beaucoup de jeunes qui progressent au sprint, mais Boonen gagne à nouveau cette année [et notamment... cette 2e étape de Paris - Nice !]. Il a peut-être connu une ou deux saisons un peu moyennes, mais il s'est remis sérieusement au travail. "


Propos recueillis par X / www.letour.fr, lundi 5 mars 2012

Voeckler et l'histoire de la bordure des Raleigh (2)

Thomas Voeckler (France / Europcar) : " Bernard Hinault, j'adore. [...] J'aime quand il parle, ses grandes sorties pleines d'excès, c'est génial. C'est ce qu'il faut prendre chez lui et pas son mauvais côté, quand il dit que les coureurs français d'aujourd'hui ne s'entraînent pas assez. Faut laisser dire et profiter du bonhomme. L'histoire de la bordure des Raleigh [sur le Tour de France 1978], quand Hinault remonte tous les mecs un par un en les traitant d'enculés, elle m'éclate. Parce que c'est  impensable de nos jours, un truc comme ça, ça roule trop vite et, au niveau personnalité, je crois que pas un des coureurs actuels ne serait capable de faire ça. C'était une autre époque, il y avait des patrons dans le peloton, c'en était un. "


Propos recueillis par Dominique Issartel / L'Equipe, lundi 27 février 2012

Andy Schleck ne confond pas objectif et obsession

Andy Schleck (Luxembourg / RadioShack - Nissan) [vainqueur du Tour de France 2010, deuxième des éditions 2009 et 2011] : " Le plus dur à gérer pour un coureur, c'est le stress. Je veux en avoir le moins possible jusqu'au départ du Tour. Je vais vraiment me focaliser là-dessus et faire le reste sans pression. Les classiques, c'est un objectif, mais pas une obsession. L'obsession, c'est le Tour. "


Propos recueillis par Ghislaine Mouline / L'Equipe, mercredi 22 février 2012

Qui est Jonathan Tiernan-Locke ?

Jonathan Tiernan-Locke (Royaume-Uni / Endura) [vainqueur, en huit jours, du Tour Méditerranéen et du Tour du Haut Var] : " J'ai arrêté le vélo pendant trois ans à cause d'une mononucléose. Je suis retourné à l'université, j'ai bossé aussi dans le magasin de cycles d'un copain et je fréquentais les discothèques. Puis j'ai repris à un petit niveau, j'ai gagné des courses, j'ai perdu du poids, six ou sept kilos... "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, lundi 20 février 2012

Tony Martin laisse passer... un chien et Bradley Wiggins

Tony Martin (Allemagne / Omega Pharma - Quick Step) [2e du Tour d'Algarve à 37 secondes de Richie Porte et (seulement) 2e du contre-la-montre de 28,5 km à... 73 centièmes de seconde de Bradley Wiggins] : "  Ich bin mit meiner Leistung zufrieden, auch wenn ich in zwei Kurven kleinere Fehler gemacht hatte, was mich etwas aus dem Rhythmus gebracht hat. Circa fünf Kilometer vor dem Ziel ist dann auch noch ein Hund vor mir über die Straße gerannt, ich hatte Angst und habe aufgehört zu treten. Aber das kann jedem passieren, ich kann mich also nicht beschweren . " [" Je suis content de ma performance, même si j'ai commis des petites fautes dans deux virages, ce qui m'a fait perdre un peu le rythme. Et à environ cinq kilomètres de l'arrivée, un chien a traversé la route devant moi. J'ai eu peur et j'ai arrêté de pédaler. Mais je ne peux pas me plaindre, cela peut arriver à tout le monde. "]

Propos recueillis par X / www.rad-net.de, dimanche 19 février 2012

Gilbert pense plus au 22 avril qu'au 17 mars

Philippe Gilbert (Belgique / BMC) : " On peut être à cent pour cent pour Milan - San Remo et ne jamais gagner cette classique. A l'inverse, si je suis à cent pour cent à Liège, je suis sûr de jouer la gagne. "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, samedi 18 février 2012

La devise de Cavendish en 2012

Mark Cavendish (Royaume-Uni / Sky) : " I want to do the jersey proud [Je veux rendre mon maillot fier]. Ces cinq bandes veulent dire "Champion-du-monde". Elles représentent le rêve de tout coureur. "


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, jeudi 16 février 2012

Jeannesson a une obsession

Arnold Jeannesson (France / FDJ-BigMat) [15e du Tour de France 2011, pour sa première participation] : " Mon premier objectif cette saison ? Lever les bras ! Je n'ai jamais gagné chez les pros. "


Propos recueillis par Ghislaine Mouline / L'Equipe, mercredi 15 février 2012

Démare apprend (très) vite

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [vainqueur, dans un sprint massif, de la 6e et dernière étape du Tour du Qatar] : " En début de semaine, j'avais du mal à frotter, alors que je n'avais jamais rencontré ce problème chez les amateurs. Je craignais la chute. Rouler à soixante kilomètres à l'heure et se toucher des coudes, eh bien, oui, ça fait peur ! "


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, samedi 11 février 2012

"J'attends mon Tour" : de janvier à juillet

PhiLo : " Pendant, c'est souvent très bon, très fort, très beau. Mais avant, l'émotion grandit, le rêve prend forme, l'envie décuple. Que vive l'avant-Tour ! Intensément, au fil de l'actualité et des bons mots du peloton extraits de la presse écrite et électronique. "

Le Cav' in the Sky

Mark Cavendish (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur de la 4e étape du Tour du Qatar] : "Je m'étais fixé la roue de Boonen comme objectif, mais Kruopis est venu frotter un peu sèchement par la droite. J'ai mis un petit coup d'épaule et, après, j'ai fait ce que je sais faire."


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, mercredi 8 février 2012

Boonen de retour

Tom Boonen (Belgique / Omega-Quick Step) : "C'était un pur sprint [victorieux, à l'issue de la première étape du Tour du Qatar, dimanche 5 février]. Moi, je n'ai jamais dit que je ne pourrai plus jamais en gagner un comme celui-là. Il me fallait juste un peu de temps."


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, lundi 6 février 2012

Coppel ne se ménage pas

Jérôme Coppel (France / Saur-Sojasun) [premier du contre la montre individuel et du classement général de l'Etoile de Bessèges] : "Je crois qu'on vient de prouver qu'on est collectivement très fort. On sait qu'il faut savoir gagner toutes les courses. On ne fait rien au rabais. J'espère seulement qu'on va être invité au Tour où, pour une nouvelle expérience, tout pourrait vraiment nous sourire."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, lundi 6 février 2012

Rolland serein

Pierre Rolland (France / Europcar) : "Je ne suis pas un coureur de début de saison. Mais je suis extrêmement serein. Une victoire [3e étape de l'Etoile de Bessèges, vendredi 3 février] à cette époque de l'année, c'est moins de pression pour l'équipe. Ainsi, Voeckler n'est pas seul pour assumer tout le poids de la saison."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, samedi 4 février 2012

Nouveau sprinteur

Thierry Bricaud (France / directeur sportif de FDJ-BigMat) : "Nacer Bouhanni [vainqueur de la 1ère étape de l'Etoile de Bessèges, mercredi 1er février] est un vrai sprinteur qui n'est pas là  pour se poser des questions. Il sait frotter et passer dans les trous de souris. C'est un coureur sanguin, mais c'est aussi ce qui fait sa force."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, jeudi 2 février 2012

Dumoulin, un tâcheron ?

Samuel Dumoulin (France / Cofidis) [vainqueur du Grand Prix d'Ouverture "La Marseillaise", dimanche 29 janvier] : "Je suis un laborieux, un battant qui n'a pas forcément la classe pour gagner une course avec trois minutes d'avance sur le peloton mais qui gagne tout de même."


Propos recueillis par Manuel Martinez / L'Equipe, mercredi 1er février 2012

"J'attends mon Tour" aime aussi le Ronde, la Doyenne, le Giro...

PhiLo : " On a tellement aimé ce Tour de France 2011... Thomas, Pierre, Andy, Cadel, Philippe et les autres - quasiment tous les autres cette fois - nous ont emballés, avec un joli papier cadeau et une faveur dorée, de la route du Gois jusqu'aux Champs-Elysées. Alors, la même chose patrons, en juillet prochain ? Avant Liège et le prologue du 30 juin, "J'attends mon Tour" , blog fait des meilleurs propos de coureurs extraits de la presse écrite ou électronique (toujours sourcés avec précision et... déférence), entretient tous les jours l'amour de l'avant-Tour, riche de classiques, semi-classiques, illustres courses à étapes... Toutes celles-ci existent certes par leur Histoire propre, mais aussi, l'esprit de la Grande Boucle étant là, toujours là, parce qu'elles précèdent le sommet de la saison, le point d'orgue, le Graal, le Tour. "

Le défi de Gilbert

Philippe Gilbert (Belgique / BMC) : "Mon plus gros challenge cette saison sera d'être l'équipier de Cadel Evans sur le Tour. Un de mes plus beaux rêves, c'est de défiler sur les Champs-Elysées au côté du Maillot Jaune."


Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, samedi 28 janvier 2012

Le genou de Kern

Christophe Kern (France / Europcar) : " Sur le Tour, il faut qu'on aille rechercher le maillot jaune et que mes genoux m'emmènent sur les Champs-Elysées. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, vendredi 27 janvier 2012

Evans en "Grand format"

Cadel Evans (Australie / BMC) [dans un très riche entretien "Grand format" publié par le quotidien sportif français] : " Ce n'est pas à moi de juger, c'est au public et aux autres coureurs de le faire. Mais j'espère que dans dix ans, quand on fera le bilan de cette période, on n'oubliera pas ce qui s'est passé en 2011. J'espère qu'on pourra dire que le cyclisme a commencé à être plus propre à ce moment-là. Je l'espère vraiment. "


Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, lundi 23 janvier 2012

Sicard prudent

Romain Sicard (France / Euskaltel) [de retour dans le peloton à l'occasion du Tour Down Under] : "Je reviens de loin, donc je ne suis pas gourmand. Ma priorité est de reprendre du plaisir sur le vélo."


Propos recueillis pas Jean-François Quénet / L'Equipe, vendredi 20 janvier 2012

Un Sylvain Chavanel tout neuf

Sylvain Chavanel (France / Omega - Quick Step) : " Avec ce handicap [une hernie discale soignée cet hiver par une opération] que je traînais depuis quatre ans, j'ai tout de même réussi à me faire un beau petit palmarès. Libéré de cette douleur, j'imagine que je vais pouvoir viser plus haut. "


Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, samedi 14 janvier 2012

Voeckler et l'histoire de la bordure des Raleigh (1)

Thomas Voeckler (France / Europcar) : " J.R. [Jean-René Bernaudeau, manageur de l'équipe Europcar] raconte toujours les mêmes histoires.Celle que je préfère, c'est l'histoire de la bordure des Raleigh [sur le Tour de France 1978]. Hinault l'avait mal pris. Les Raleigh roulaient comme des bestiaux dans le vent, et Hinault, musette autour du cou, les a remontés un à un de l'autre côté de la route en criant : "Bande d'enculés !" "


Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, vendredi 13 janvier 2012

"J'attends mon Tour" entretient tous les jours l'amour de l'avant-Tour

PhiLo : " On a tellement aimé ce Tour de France 2011... Thomas, Pierre, Andy, Cadel, Philippe et les autres - quasiment tous les autres cette fois - nous ont emballés, avec un joli papier cadeau et une faveur dorée, de la route du Gois jusqu'aux Champs-Elysées. Alors, la même chose patrons, en juillet prochain ? Avant Liège et le prologue du 30 juin, "J'attends mon Tour" , blog fait des meilleurs propos de coureurs extraits de la presse écrite ou électronique (toujours sourcés avec précision et... déférence), entretient tous les jours l'amour de l'avant-Tour, riche de classiques, semi-classiques, illustres courses à étapes... Toutes celles-ci existent certes par leur Histoire propre, mais aussi, l'esprit de la Grande Boucle étant là, toujours là, parce qu'elles précèdent le sommet de la saison, le point d'orgue, le Graal, le Tour. "