vendredi 11 mai 2012

Cipollini a dit : "Y a plus de patron "


Mario Cipollini (Italie) [le champion du monde 2002 commente l'écart assassin de Roberto Ferrari dans le sprint final massif de la 3e étape du Tour d'Italie] : " Cavendish aurait dû tirer les oreilles à Ferrari, comme j'ai pu le faire autrefois avec Eisel ou Baffi quand ils m'avaient manqué de respect. Moi, je menaçais d'abord verbalement, puis physiquement. J'étais peut-être un peu trop irascible, mais ça calmait les choses. Cela dit, [...] Cavendish ne peut réclamer du respect que s'il en démontre aux autres. Il devrait le savoir. Le problème, c'est qu'il n'y a plus de patron capable d'imposer des codes de comportement, plus d'équipier comme Panizza, qui allait sermonner celui qui limait d'un peu trop près Saronni, son leader. "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, vendredi 11 mai 2012

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