Tony Martin ist zurück (Tony Martin est de retour)

Tony Martin (Allemagne / Omega Pharma - Quick Step) [vainqueur du Tour de Belgique après avoir surclassé ses adversaires lors du contre-la-montre individuel le samedi et maîtrisé l'étape reine dans les Ardennes le dimanche] : " Je suis vraiment très satisfait de ma victoire finale. C'est capital pour ma confiance en vue des grands rendez-vous de l'été. Je fus un temps incertain suite à ma chute [le 11 avril à l'entraînement - avec à la clé une fracture d'une mâchoire et de l'os d'une pommette], mais je sais à présent que je suis prêt. Je suis parfaitement dans les temps pour le Tour de France et les Jeux olympiques. C'est également fantastique pour l'équipe. Omega Pharma - Quick Step est basée en Belgique, c'est pourquoi le Tour de Belgique constituait un véritable objectif pour moi. J'ai eu une excellente équipe à ma disposition. J'ai aussi reçu l'aide aujourd'hui de mon ami André Greipel.Je ferai à mon tour un cadeau plus tard à André. "

Propos recueillis par Bruno Verscheure / sport.be, dimanche 27 mai 2012

Le message d'Hesjedal au pied des Dolomites

Ryder Hesjedal (Canada / Garmin-Barracuda) [vainqueur final du Giro 2012, après avoir bien maîtrisé son sujet dans les Dolomites, notamment dans le Passo dello Stelvio] : " L'altitude ne me fait pas peur et ce n'est pas la façon de courir de mes adversaires ces derniers jours qui peut vraiment m'inquiéter. "


Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, vendredi 25 mai 2012

Six mois de sacrifices, mais pas de triplé "in rosa" pour Basso

Ivan Basso (Italie / Liquigas-Cannondale) [finalement... 5e, seulement, du Tour d'Italie 2012] : " Entre les stages et les courses [depuis début novembre], j'ai dû dormir soixante jours dans mon lit et encore, quand ma fille Domitila est tombée malade, en mars, je suis allé à l'hôtel, à côté de chez moi, pour éviter qu'elle ne me contamine. Alors, croyez-moi, je n'ai vraiment pas fait ces sacrifices pour rien. "

Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, vendredi 25 mai 2012

Arnaud Démare : "Dans ce Giro, je suis devenu un coureur" (3) (fin)

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [abandon lors de la 14e étape du Tour d'Italie, samedi 19 mai, après quatre top 10, dont une quatrième place, lors des sprints massifs] : " A cent kilomètres de l'arrivée [de la 6e étape, Urbino - Porto Sant'Elpidio], je me suis retrouvé dans un groupe de lâchés, avec le stress des délais, je n'avais jamais connu ça. "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, jeudi 17 mai 2012

Arnaud Démare : "Dans ce Giro, je suis devenu un coureur" (2)

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [abandon lors de la 14e étape du Tour d'Italie, samedi 19 mai, après quatre top 10, dont une quatrième place, lors des sprints massifs] : " Le matin au réveil, parfois, je descends l'escalier de l'hôtel pour aller déjeuner, j'ai déjà mal aux jambes, et je me dis que je vais devoir faire six heures de vélo... "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, jeudi 17 mai 2012

Arnaud Démare : "Dans ce Giro, je suis devenu un coureur" (1)

Arnaud Démare (France /FDJ - BigMat) [abandon lors de la 14e étape du Tour d'Italie, samedi 19 mai, après quatre top 10, dont une quatrième place, lors des sprints massifs] : " J'aurais aimé gagner une étape, mais je ne m'attendais pas à tomber sur des sprinteurs aussi fous, inconséquents, qui prennent des risques insensés et se moquent même de finir au tapis, parce qu'au fond ils sont limités.J'avoue que je m'attendais à plus de professionnalisme. A plus de sévérité aussi. A Horsens, Ferrari aurait dû être exclu du Giro et lourdement sanctionné. "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, jeudi 17 mai 2012

Björn Thurau, fils de Didi

Björn Thurau (France /Team Europcar) [néo-professionnel, fils de Dietrich Thurau] : " Le champion, je ne le connais qu'au travers de photos ou de vidéos... J'ai vu par exemple celle des Mondiaux de Valkenburg, en 1979. Mon père fait deux, Jean-René [Bernaudeau, manager d'Europcar] fait trois. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, lundi 14 mai 2012

Cipollini a dit : "Y a plus de patron "

Mario Cipollini (Italie) [le champion du monde 2002 commente l'écart assassin de Roberto Ferrari dans le sprint final massif de la 3e étape du Tour d'Italie] : " Cavendish aurait dû tirer les oreilles à Ferrari, comme j'ai pu le faire autrefois avec Eisel ou Baffi quand ils m'avaient manqué de respect. Moi, je menaçais d'abord verbalement, puis physiquement. J'étais peut-être un peu trop irascible, mais ça calmait les choses. Cela dit, [...] Cavendish ne peut réclamer du respect que s'il en démontre aux autres. Il devrait le savoir. Le problème, c'est qu'il n'y a plus de patron capable d'imposer des codes de comportement, plus d'équipier comme Panizza, qui allait sermonner celui qui limait d'un peu trop près Saronni, son leader. "


Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, vendredi 11 mai 2012

"J'attends mon Tour" : les dernières semaines

PhiLo : " Mai... Attendons encore un peu, jusqu'à la Saint-Servais, dernier des saints de glace, et puis faisons ce qui nous plaît : vivre intensément les dernières semaines de l'avant-Tour. Giro, Critérium du Dauphiné, Tour de Suisse, et surtout entraînements, reconnaissances, stages en altitude : si les champions veulent être les héros de juillet, il faudra souffrir en mai et en juin. On attend ici leurs confidences, leurs bons mots, avant qu'ils s'élancent, magnifiés parce que magnifiques, samedi 30 juin, à Liège. "

Qui est Jérôme Gilbert ?

Jérôme Gilbert (Belgique / Accent.jobs-Willems Veranda's) [le frère cadet de Philippe a 28 ans ; il est cycliste professionnel depuis le 1er mai] : " Je travaillais dans un magasin d'électroménager, chez moi, à Remouchamps. Je plaçais des télés. Maintenant, je vais me retrouver dedans. C'est incroyable ! "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, vendredi 4 mai 2012

Pénétration dans l'air : du neuf et du mieux ?

Frédéric Grappe (France / FDJ-BigMat) [chercheur et entraîneur] : " Aujourd'hui, on sait que ce ne sont pas les surfaces lisses qui assurent la meilleure pénétration dans l'air. Donc, on peut essayer de rendre des parties du maillot ou du vélo plus rugueuses. On sait que ça marche, mais on ne maîtrise pas la technologie. Lance Armstrong avait travaillé là-dessus avec Nike, mais c'est resté secret. Cela augmenterait la performance jusqu'à 5 %, ce qui est énorme. "


Propos recueillis par Alexandre Bardot / L'Equipe, mercredi 2 mai 2012