mercredi 26 juin 2013

Et dans le peloton, Froome fredonne : "Relax Chris Be Cool"

Christopher Froome (Royaume-Uni / Sky) [2e du Tour de France 2012, vainqueur du Critérium du Dauphiné 2013 et favori du Tour 2013] : " Lors de nos stages en altitude à Tenerife, avec Tim Kerrison [l'entraîneur  de l'équipe Sky], chaque jour c'est juste efforts, efforts, efforts... Fractionné tous les jours, pendant deux semaines, durée habituelle des stages. L'idée est d'habituer nos corps à répéter les efforts chaque jour, à la fois pour préparer les trois semaines du Tour et pour ensuite être plus à l'aise à haute vitesse, à haute intensité. Parfois, quand on retourne sur une course, c'est fou comme c'est plus facile qu'à l'entraînement. On n'a qu'à rester dans le peloton, se relaxer. "

Propos recueillis par Christophe Osmont / Vélo Magazine, juillet 2013

samedi 15 juin 2013

Allez, Andy, quoi / Oh dis-moi oui !

Andy Schleck (Luxembourg / RadioShack-Leopard) [vainqueur du Tour de France 2010 ; fringant 15e de la septième étape du Tour de Suisse] : " J'avais juste besoin d'une confirmation que mon travail allait payer. [...] Je me suis glissé dans deux échappées en début d'étape et j'y ai forcément laissé beaucoup de force, alors que c'est le genre de journée où il faut au contraire s'économiser. Je ne suis pas déçu d'avoir été décramponné à la fin et je ne voulais pas prendre de risques dans la descente. Les écarts n'ont aucune importance pour moi. Cela ne fait pas de moi un favori du Tour pour autant ! J'ai mes idées, je les garde pour moi, mais peut-être que je serai la surprise de juillet. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, samedi 15 juin 2013

jeudi 30 mai 2013

Evans, le grand retour ?

Cadel Evans (Australie / BMC) [vainqueur du Tour de France 2011 ; 3e du Tour d'Italie 2013] : " Je suis venu sur le Giro pour rattraper des jours de course qui ont manqué à mon programme la saison dernière. J'ai été malade l'an passé et j'ai donc moins couru que les années précédentes. Je voulais surtout revenir à mon meilleur niveau. Je ne suis pas encore au mieux, même si mon résultat sur le Tour d'Italie est assez énorme pour ce qui ne devait être qu'un entraînement. "

Propos recueillis par X / Velo101.com, jeudi 30 mai 2013

samedi 20 avril 2013

Le Blaireau et sa Haute-Levée

Bernard Hinault (France) [campionissimo, vainqueur - notamment - du "Liège-Bastogne-Neige" de 1980] : " Je suis parti au train dans la Haute-Levée, sans m'occuper de personne. Avec ces grandes lignes droites, tu as l'impression d'être au sommet, mais il y a encore ces faux plats qui font mal à la gueule. S'il y a du vent, l'élastique est facile à faire péter. Là, si tu es costaud, tu en mets un coup. Il n'y avait plus personne, j'ai continué à mon rythme... "

Propos recueillis par Philippe Bouvet / L'Equipe, samedi 20 avril 2013

vendredi 19 avril 2013

Andy se gratte / Le coin du sourcil...

Andy Schleck (Luxembourg / RadioShack-Leopard) [vainqueur du Tour de France 2010] : " Ai-je douté ? Bien sûr, tout le temps, même quand je suis bien, d'ailleurs. J'ai eu des moments de doute, mais je trouve ça normal. Qui ne doute pas dans son job ? [...] J'ai parfois l'impression d'être assis en face de psys [en parlant des journalistes]. J'ai eu un problème de hanche et ça me suffit. Pour le reste, je n'ai pas de problèmes. "

Propos recueillis par Lionel Chami / Le Parisien, vendredi 19 avril 2013

lundi 15 avril 2013

Mourey Tro fort

Francis Mourey (France / FDJ) [vainqueur en solitaire du Tro Bro Leon, dimanche 14 avril] : " Cela fait dix ans que je suis pro et presque autant que je sacrifie beaucoup au cyclo-cross. J'ai acquis pas mal de force dans le bas du dos et je m'en suis servi ce dimanche. Je suis toujours resté assis, jamais en danseuse. Grâce à cette inertie que j'accumule avec la force et la stabilité, je ne relançais jamais en sortie de virage. Pas besoin. Tout ça, c'est de l'énergie préservée. Et je savais précisément à quel moment de la course j'allais l'utiliser. "

Propos recueillis par Gilles Comte/ L'Equipe, lundi 15 avril 2013

Photo PhiLo (photographie libre de droits si elle apparaît avec la mention suivante, "Photo PhiLo / Jattendsmontour.blogspot.fr")

dimanche 14 avril 2013

Gautier, l'homme qui voulait être heureux

Cyril Gautier (France / Team Europcar) [qui n'a pas "reculé" dans la bosse de Stang Bihan et a remporté le Tour du Finistère] : " Je viens de finir de lire L'Homme qui voulait être heureux [par Laurent Gounelle]. J'ai retenu une phrase : "Nous sommes ce que nous pensons." Souvent je pense que je ne suis pas si fort que ça, même si on essaie de me convaincre du contraire dans l'équipe. Là, je gagne et dans ma tête, quelque chose va peut-être changer. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, dimanche 14 avril 2013

samedi 13 avril 2013

Reculer (définition par l'exemple)

Nicolas Guillé (France / directeur sportif de Sojasun) : " La bosse de Stang Bihan à Quimper [juste avant l'arrivée du Tour du Finistère] fait à peu près cinq cents mètres, mais il y a moyen de bien reculer. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, samedi 13 avril 2013

samedi 30 mars 2013

Un Flandrien, c'est quoi ?

Briek Schotte (Belgique) [vainqueur du Tour des Flandres en 1942 et en 1948 ; né le 7 septembre 1919 à Kanegem ; décédé le 4 avril 2004 à Kortrijk / Courtrai, le jour... du Ronde] : " Un Flandrien pousse sur les pédales jusqu'à ne plus plus savoir de quelle paroisse il est. "

Propos recueillis par X / L'Equipe, samedi 30 mars 2013

jeudi 28 février 2013

Le conseil de Bugno

Gianni Bugno (Italie) [président de l'association internationale CPA/Cyclistes Professionnels Associés - et bien sûr 2e du Tour de France 1990, champion du monde 1991, champion du monde 1992] : " Notre produit, c'est le Tour, le Giro, la Vuelta, cinq classiques patrimoniales. Ce qu'il faut vendre, c'est ça. La nouveauté n'est pas d'aller courir en Chine, mais de faire en sorte qu'un jour un Chinois puisse gagner le Tour. "

Propos recueillis par Philippe Brunel / L'Equipe, jeudi 28 février 2013

dimanche 17 février 2013

Tony supersonique / Überschall-Tony

Tony Martin (Allemagne / Omega Pharma - Quick-Step) [vainqueur du Tour d'Algarve et notamment du contre-la-montre final de 34,8 km en 45' 09''] : " Das ich mit einer Minute Vorsprung mehr als deutlich gewonnen habe, ist für die Konkurrenz sicher eine ordentliche Ansage. Ein wenig schreibe ich diese Leistung auch meiner neuen Position zu, durch die ich ein paar Watt spare. Wie ich vor einiger Zeit schon erwähnt hatte, war ich im Windkanal und habe daraufhin den Lenker noch tiefer gestellt. Ich war zugegeben sehr gespannt, ob ich diese aggressive Haltung im Wettkampf durchhalte, aber es lief perfekt. "
[" Avec une minute d'avance [1' 9'' de moins que son coéquipier Michal Kwiatkowski, 2e du contre-la-montre], ma victoire est nette, et même plus que ça : c'est un bel avertissement adressé à mes adversaires. Cette performance est due en partie à ma nouvelle position, grâce à laquelle j'économise quelques watts. Comme je l'avais récemment relaté, j'ai fait des essais en soufflerie, et du coup j'ai encore surbaissé le guidon. J'avoue que j'étais très soucieux de savoir si en compétition j'allais supporter jusqu'au bout ce profil agressif. Et en fait, cela a parfaitement marché. "] 

Propos recueillis par X / Tony-martin.de, dimanche 17 février 2013

lundi 4 février 2013

Dumoulin va très vite, Dumoulin va très fort

Samuel Dumoulin (France / AG2R La Mondiale) [vainqueur de la 5e étape de l'Etoile de Bessèges] : " A la pédale, je ne pouvais pas battre Coquard. Je connaissais le rond-point des quatre cents mètres et je l'ai bien observé à nouveau avec la vue aérienne de Google : il forme un virage en deux temps. J'ai pris large, relancé à bloc, et le trou était fait. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, lundi 4 février 2013

jeudi 24 janvier 2013

Dompter San Remo et sentir le Ronde

Philippe Gilbert (Belgique / BMC) : " San Remo, je pense que ce sera la plus dure à dompter. Quand je la gagnerai, si un jour je la gagne, ce sera un gros soulagement. Il faut de la réussite, tandis que le mec qui gagne les Flandres, quelques jours avant il le sent. "

Propos recueillis par Philippe Bouvet / L'Equipe, jeudi 24 janvier 2013

Phil a faim

Philippe Gilbert (Belgique / BMC) : " Je suis le seul depuis Van Looy à avoir connu autant de podiums sur des classiques différentes. C'est impressionnant, et gagner toutes les classiques reste ma grande ambition. "

Propos recueillis par Philippe Bouvet / L'Equipe, jeudi 24 janvier 2013

mercredi 23 janvier 2013

Un leader nommé Rolland

Pierre Rolland (France / Team Europcar) : " Paris-Nice est une belle course, mais c'est toujours trop tendu et, déjà à cette époque, on surveille tous mes faits et gestes. Comme c'est difficile à vivre, je préfère l'éviter. A la place, j'irai au Tour de Langkawi, où il y a moins de stress. [...] Je ne peux pas me cacher sur le Tour de France, tout le monde sait maintenant ce que je suis capable de faire. Mais si on commence à me juger quatre mois avant parce que je ne fais pas une place à Paris-Nice, ça me gêne en effet. Il faut savoir se fixer de vrais objectifs et c'est aussi le rôle d'un leader dans une équipe. Moi, je suis prêt à le jouer pleinement. "

Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, mercredi 23 janvier 2013

mercredi 16 janvier 2013

Aimez-vous Cavendish ? (2)

Brian Holm (Danemark / Omega Pharma - Quick Step) [directeur sportif] : " Pour aimer Cav', il faut le connaître. Mais dans les trois derniers kilomètres d'une course, il est dans sa bulle et il peut devenir détestable. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, mercredi 16 janvier 2013

Aimez-vous Cavendish ? (1)

Sylvain Chavanel (France / Omega Pharma - Quick Step) [qui pourrait faire partie du train lors de certains sprints] : " Si Mark Cavendish était une tête de con, je le dirais. Mais c'est un type sympa, plein d'humour, dont le caractère peut cependant le pousser à partir au quart de tour. "

Propos recueillis par Gilles Comte / L'Equipe, mercredi 16 janvier 2013