Philippe Gilbert a perdu la forme mais garde le sens de l'humour

Philippe Gilbert (Belgique/ BMC Racing) : " [Je vis] très bien [le contraste avec 2011]. Nous ne faisons que du sport, nous sommes payés pour cela et c'est un privilège par rapport à des réalités nettement moins alléchantes du quotidien de chacun. J'ai fait plaisir à mes supporteurs l'année passée et depuis le début de la saison à ceux qui... ne m'aiment pas. "


Propos recueillis par Stéphane Thirion et Sébastien Close / Le Soir, samedi 31 mars 2012

Tchmil et le vrai Ronde

Andreï Tchmil (Belgique) [vainqueur du Tour des Flandres en 2000] : " Le Tour des Flandres sans le mur de Grammont, c'est comme une révolution sans barricades. "


Propos recueillis par Philippe Le Gars / L'Equipe, vendredi 30 mars 2012

Björn Leukemans, le jusqu'au-boutiste

Björn Leukemans (Belgique / Vacansoleil-DCM) [34 ans et encore toute sa raison ?] : " Je peux aller très loin dans la douleur. Dans les classiques, quand les bons coureurs attaquent, je préfère mourir sur mon vélo plutôt que d'être lâché. Et si je suis lâché, c'est que je suis au-delà de la limite, à deux doigts de vomir. Je suis allé au plus profond de la souffrance sur l'Amstel, une année. J'étais avec Rebellin, et Boogerd a attaqué dans l'Eyserbosberg. On était à bloc, mais ma chaîne a sauté. Je l'ai remise et j'ai réussi à revenir sur eux. Mais j'avais des crampes dans les bras, je ne voyais que du noir et je perdais de l'urine. Je me suis fait tellement exploser qu'à l'arrivée je ne pouvais plus bouger. "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, mercredi 28 mars 2012

Le rêve d'Andy... et Fränk

Fränk Schleck (Luxembourg / RadioShack-Nissan) : " On a toujours débuté le Tour avec deux leaders. Andy et moi, on s'est toujours sacrifiés l'un pour l'autre. L'an dernier, je l'ai fait pour lui le jour où il a gagné au Galibier. C'est une association positive. Pour tous ceux qui la critiquent, je répète qu'être à deux nous rend plus fort. Gagner le Tour c'est son... c'est notre rêve. "


Propos recueillis par Jean-Luc Gatellier / L'Equipe, dimanche 25 mars 2012

Rolland veut ab-so-lu-ment re-com-men-cer

Pierre Rolland (France / Team Europcar) : " J'ai revu plusieurs fois ma victoire à l'Alpe d'Huez. Ce qui domine, c'est une grosse envie de recommencer très vite. C'est comme une drogue. Ce sont des émotions que seul le sport procure. "


Propos recueillis par Lionel Chami / Le Parisien, samedi 24 mars 2012

Un Cannibale à gros coeur

Giancarlo Lavezzaro (Italie) [cardiologue ayant ausculté Eddy Merckx lors du Giro 1968 et cité dans le dernier livre de Daniel Friebe, Eddy Merckx:The Cannibal] : " J'avais décelé une cardiomyopathie hypertrophique non obstructive. Il n'y avait pas de symptôme, mais il existait un vrai risque de mort subite. Avec un tel diagnostic, plus personne n'obtiendrait sa licence aujourd'hui. "


Propos recueillis par X / De Morgen, mercredi 21 mars 2012

Wiggins, admirateur de Simpson (1)

Bradley Wiggins (Royaume-Uni / Sky) [vainqueur de Paris-Nice] : " Pouvoir mettre mon nom dans ce palmarès, où on peut lire celui de Tom Simpson, le seul et dernier Anglais à avoir gagné Paris-Nice [en 1967], mon idole, le Bobby Moore du cyclisme, est un honneur absolu ! "


Propos recueillis par Alexandre Roos / L'Equipe, lundi 12 mars 2012

La confiance décuplée d'Arnold Jeannesson

Arnold Jeannesson (France / FDJ-BigMat) [6e du classement général et premier français de Paris - Nice] : " La caisse, je l'ai. C'est la quatrième saison au cours de laquelle je vais entamer un grand tour. Maintenant, j'ai du travail spécifique à faire pour corriger quelques lacunes, notamment en contre-la-montre. "


Propos recueillis par Xavier Colombani / www.lequipe.fr, dimanche 11 mars 2012

Hinault voit (encore et toujours) juste

Bernard Hinault (France / Amaury Sport Organisation) [vainqueur du Tour de France en 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985] : " Aujourd’hui [pour la 2e étape de Paris - Nice], je suis curieux de voir ce que va faire Tom Boonen. Il m’a impressionné dans le chrono d’hier ; je l’ai suivi en voiture et il a été extrêmement rapide, même dans la côte qui ne lui convenait pas. En ce moment il y a beaucoup de jeunes qui progressent au sprint, mais Boonen gagne à nouveau cette année [et notamment... cette 2e étape de Paris - Nice !]. Il a peut-être connu une ou deux saisons un peu moyennes, mais il s'est remis sérieusement au travail. "


Propos recueillis par X / www.letour.fr, lundi 5 mars 2012